Sites d’escalade péri-urbains : ramenez vos déchets !
Comment ne pas se rendre compte du désastre ? En arrivant un dimanche matin sur le site d’escalade de Curis au Mont d’Or à côté de Lyon, les poubelles disposées sur le site sont remplies à ras bord, des sacs poubelles de fortune sont éventrés et des canettes gisent au sol. Pourquoi ne pas respecter l’environnement de ces sites naturels ?
Les sites d’escalade de la région lyonnaise se comptent sur les doigts d’une main. Ils sont donc très bien connus de la plupart des grimpeurs, de leurs amis et d’autres personnes visiblement peu sensibilisées à l’environnement. Alors que les salles d’escalade regorgent de poubelles et autres réceptacles à détritus, ce n’est pas le cas des sites naturels. A part ceux de Curis au Mont d’Or ou de Riverie qui sont équipés de poubelles, les autres ne le sont pas. Et quand les poubelles sont pleines on en revient au même : où jeter ses déchets ?
La solution est simple : ramener ses déchets chez soi
Pour certaines personnes, c’est assez simple : on les laisse sur place dans un sac plastique. Certainement quelqu’un viendra les chercher ? Un employé de la commune avec un gros camion ? Au passage, le sac plastique sera éventré pendant la nuit par un animal qui disséminera les déchets partout sur le site. Pas facile de tout ramasser au petit matin.
A force de jouer la carte de la poubelle omniprésente dans nos vies, on en oublie l’essentiel : comment faire sans ? Et là, visiblement certains n’ont pas la réponse. C’est pourtant si simple de prévoir un petit sac poubelle pour ramener ses déchets chez soi !
Idem pour les mégots de cigarettes : n’oubliez pas qu’un filtre mettra de 2 à 3 ans pour se décomposer dans la nature… On ramène tout ça à la maison !
Même constat à Saint-Genis les Ollières, un petit site de bloc dans un cadre naturel somptueux victime de son succès où des personnes font des feus en soirée sur les blocs et ne prennent pas le temps de ramasser leurs déchets. La situation est connue et nul doute que les personnes responsables de ces dégradations ne sont pas les grimpeurs qui fréquentent le site d’escalade !
La solution : éducation, verbalisation ou… interdiction ?
Alors que faire ? Pour l’instant ramasser la merde des autres en attentant que le développement durable rentre dans toutes les têtes par l’éducation ou par la verbalisation, au choix de nos élus, en espérant qu’on évite l’interdiction pure et simple de ces lieux naturels rares en proximité urbaine, véritables poumons de nature pour les citadins que nous sommes.