Histoire de l’escalade de 1900 à nos jours

Photo de couverture : l’ascension du Cervin en 1865

1900 – 1949 : les pionniers de l’alpinisme et les débuts européens

À l’origine, l’escalade est une activité pratiquée par les alpinistes lors de leurs ascensions en montagne, mais avec l’augmentation de la difficulté des voies d’alpinisme, ils commencent à la considérer comme un moyen d’entraînement.

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Premières voies en sixième degré

Ils se mettent alors à pratiquer l’escalade lors de sorties organisées par les premiers clubs alpins créés, et escaladent les parois du Salève en Haute-Savoie, les blocs de Fontainebleau et les falaises de Lake District en Angleterre et de Dresde en Allemagne orientale dès la fin du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, l’escalade se développe et de nombreux nouveaux clubs alpins se créent notamment en Allemagne, en France, en Italie, en Angleterre et aux États-Unis. Le niveau des grimpeurs progresse vite malgré le matériel encore très basique et les premières voies dans le 5e degré de cotation sont rapidement ouvertes.

En 1903, Siegfried Herford réalise l’ascension de Botterill’s Slab au Scafell en Angleterre et Olivier Perry-Smith celle de Lokomotive Esse (4+/5) à Dresde en Allemagne. Ces deux voies atteignent alors la limite du système de cotation utilisé à l’époque et qui avait été créé par Hans Dülfer.

En 1905, Perry-Smith ouvre un nouveau niveau de difficulté avec les réalisations de Teufelsturm et de Spannagelturm Perrykante. Ces voies seront classées par la suite dans le 6e degré, lors de la mise en place du système de cotation proposé par Willo Welzenbach en 1925.

L’arête de Marseille à la Candelle dans les Calanques est ouverte en 1927 par Jean Laurent, Ernest Wyss, Hugues et Maurice Paillon. Sa première longueur est de nos jours cotée 5c.

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Années 1900 : encordement à la taille et assurage à la main et à l’épaule

En 1930, le 6e degré (6a) est encore considéré comme la limite des possibilités humaines dans le domaine de l’escalade.

Pendant des années l’escalade est pratiquée de manières très différentes selon les pays, les clubs alpins se réunissent alors à Chamonix en 1932 et fondent l’Union internationale des associations d’alpinisme (UIAA) afin de coordonner les actions des différents clubs.

Dans les années 30, Emilio Comici se distingue dans les Dolomites. Il gravit en 1933 les 550 mètres de la face nord de la Cima Grande de Lavaredo avec Angelo et Giuseppe Dimai. Une voie d’avant-garde avec des passages jusqu’à 6b que Comici gravira en solo en 1937.

L’escalade progresse au rythme de l’évolution du matériel et des performances des grimpeurs : les voies sont équipées sur pitons et l’utilisation de la corde est rudimentaire avec des mousquetons en acier. Les baudriers n’existent pas encore est l’encordement se fait à la taille. La chute est interdite. L’assurage et la descente en rappel des voies se font à l’épaule.

Les mousquetons en alliage léger (duraluminium) sont commercialisés par Pierre Allain à partir de 1933. Il faudra attendre les années 60 pour voir l’apparition des baudriers !

Les chaussons à semelle lisse font leur apparition et remplacent les espadrilles. Pierre Allain invente le chausson « PA » en 1933 et il le commercialise en 1948.

En 1940, les sites d’escalade les plus développés sont les Ardennes belges, les Calanques et le Saussois, avec un degré moindre les sites de Saffres, de Cormot, du Baou et du Caroux.

1950 – 1970 : du « tire-clou » à la naissance de l’escalade libre

Dès la fin des années 1950, l’escalade connaît un très fort engouement, notamment aux États-Unis, et de nombreuses salles d’escalade sont ouvertes. De plus, l’apparition de nouveau matériel, comme les pitons à expansion, permet de pratiquer l’escalade dans des endroits inaccessibles jusqu’ici. La première voie américaine dans le 6e degré est ouverte en 1957 par Royal Robbins, Mike Sherrick et Jerry Gallwas, en réussissant l’ascension de la face nord-ouest du Half Dome dans le Parc national de Yosemite. Cette réalisation est la première d’une longue série de réussites américaines au parc du Yosemite, mais aussi en Europe. En 1962, Gary Hemming, Royal Robbins et trois de leurs compatriotes ouvrent La directe américaine aux drus, puis en 1965, La directissime toujours aux Drus. Ils ouvrent aussi de nombreux itinéraires sur El Capitan comme Salathe Wall, (1961) North American Wall (1964), qui sont encore aujourd’hui des références de l’escalade artificielle.

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Royal Robbins (1935-2017) : un grimpeur légendaire des années 50 et 60

En France, c’est l’apparition de l’escalade libre en 1960. Avec François Guillot et ses amis, apparaissent dans les Calanques des itinéraires de haute difficulté, avec escalade à prédominance libre, comme par exemple la Gamma dans le massif d’En Vau en 1964. Le concept éthique consistant à ne pas endommager la voie avec trop de matériel et à réussir les ascensions sans aide se développe. En 1966, le mousqueton en alliage léger, avec verrouillage du doigt d’ouverture, est présenté par Pierre Allain qu avait déja mis au point le premier chausson d’escalade en 1948. Les premières voies des gorges du Verdon La Demande et Les Enragés sont ouvertes en 1968. Claudio Barbier milite pour l’escalade libre dans les Ardennes Belges.

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Grimpeur au Saussois en 1960 : chaussures montantes, corde à la taille, pitons (photo FFCAM)

Les années 70 : généralisation de l’escalade libre en France

Fort de leurs expériences sur les parois du Yosemite, les Américains font progresser l’escalade rapidement et de nouveaux degrés de cotation sont ouverts. En 1970, Ron Kauk réalise l’ascension de Astroman (7a/5.11c), la première voie dans le 7e degré, puis en 1972, John Bragg réussit le dévers de Kansas City le premier 7b et finalement en 1974, Steve Wunsch qui réussit Supercrack, le premier 7c.

1975 marque la généralisation de l’utilisation d’un baudrier et l’outil de huit remplace l’assurage à l’épaule. C’est aussi la généralisation des chaussons d’escalade de type Pierre Allain en tous lieux. Ces avancées technologiques vont permettre le développement de l’escalade « libre ».

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Jean-Claude Droyer sur les parois des gorges du Verdon

En France, Jean-Claude Droyer, de retour des États-Unis, sera l’initiateur d’une redéfinition des règles de l’escalade sportive. Les ancrages ne doivent être utilisés que comme point d’assurage, et non plus comme point d’aide : c’est la révolution. Jean-Claude Droyer ouvre au Saussois l’Arête Jaune (6b) en 1976, la Der et le Jardin Suspendu ( 6c ) en 1977. Au Verdon, Necronomicon et le Triomphe d’Eros sont libérés. La magnésie se généralise en 1977.

Dans les falaises du Baou de Saint-Jeannet, Patrick Berhault ; dans celles de la Montagne Sainte-Victoire, Christian Guyomar ; dans celles des Calanques,  François Guyot ; dans celles du Verdon, Patrick Berhault, François Guyot et Bernard Gorgeon conduiront les mêmes démarches, mais avec des façons beaucoup moins « abruptes ». Très vite les falaises de Buoux et du Verdon deviendront la vitrine d’un nouveau savoir faire qui se généralisera en France, avec les ancrages artificiels en place. La ligne Dingomaniaque sera la première voie équipée systématiquement avec des ancrages scellés après un forage de la roche et placés d’une façon réfléchie…

Un long article assez pertinent « L’escalade vers quel avenir » paraît dans la revue La Montagne & Alpinisme n°1/1979 signé par Droyer et Michèle Gloden.

En 1978, le guide-itinéraires Vallot du massif du Mont Blanc utilise la graduation « Fontainebleau » pour qualifier des passages d’escalade dépassant le sixième degré supérieur, en utilisant un indice alphabétique pour rendre compte des avancées nouvelles ( VIb, VIc, VId, et jusqu’à VIh et plus ).  En 1978, l’Assemblée générale de l’UIAA décide d’ouvrir le système Welzenbach de classification des difficultés pour l’escalade rocheuse de façon linéaire, après le VI vient le VII et ainsi de suite…

1980 – 1990 : la démocratisation de l’escalade

En 1979, Toni Yaniro, un jeune grimpeur de 18 ans, ouvre le 8e degré en réalisant Grand Illusion (8a/5.13b).

Trois ans plus tard, en 1982, le reportage de Jean-Paul Janssen, La vie au bout des doigts, est diffusé dans l’émission « Les carnets de l’aventure » sur Antenne 2 (devenue France 2). Le documentaire qui traite de la passion de Patrick Edlinger pour l’escalade et le solo intégral remporte un grand succès tant en France que dans le reste du monde, allant jusqu’à être nominé aux Oscars, et fait connaître la discipline du grand public.

Un grimpeur parmi d'autres associé au Verdon : Patrick Edlinger

Un grimpeur associé au Verdon : Patrick Edlinger grande star de l’escalade des années 80 en France

De plus, de nombreuses salles d’escalade sont construites dans les villes et des techniques d’entraînement scientifiques sont mises au point par Edlinger et Alain Ferrand. Cependant, le monde de l’escalade reste majoritairement dominé par les hommes, hormis quelques rares exceptions comme Catherine Destivelle qui réalise le premier 8a féminin en 1985 avec Fleur de Rocaille à Mouriès (avant qu’il soit décoté à 7c+/8a) et le premier 8a+ féminin en 1988 avec Choucas à Buoux.

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Antoine Le Menestrel dans le 8b de la Rose et le Vampire en 1986 à Buoux

Durant les années 1980, la cotation explose rapidement avec le jeune grimpeur allemand Wolfgang Güllich. Ayant réussi en 1982 la première répétition de Grand Illusion, la voie cotée 8a ouverte par Yaniro.

En France, 1983 marque le début du très haut niveau technique et physique après travail avec le 8a : aux Eaux Claires, Crépinette par Fabrice Guillot, à Buoux, Rêve de papillon par Marc Le Menestrel, à Buoux, Ça glisse au pays des merveilles par Patrick Edlinger. Ce sont les trois premiers « huit » de l’escalade en Europe continentale.

En 1984, Bidule au Saussois est cotée 8a+ par Marc Le Menestrel. Le premier 8b est la voie Kanal Im Rücken réussie par Wolfgang Güllich dans l’Altmühtal en Allemagne. Le premier 7c féminin est la performance de Lynn Hill avec Vandals dans les falaises du massif des Shawangunks aux USA.

En 1985, Wolfgang Güllich réussit le premier 8b+, Punks in The Gym.

En 1986, Antoine Le Menestrel réalise le premier 8a à vue : Samizdat au Cimaï.

En 1987, Wolfgang Güllich réalise le premier 8c Wallstreet au Frankenjura en Allemagne. L’anglais Ben Moon atteint le niveau 8c en 1989 en France dans Azincourt à Buoux et le plafond à Volx.

C’est Ben Moon qui réalise la première voie cotée 8c+ en 1990 avec l’ascension de Hubble à Raven Tor au Royaume-Uni.

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Wolfgang Güllich dans Action Directe le premier 9a, une voie de 12 mètres de haut à Waldkopf dans le Frankenjura (Allemagne)

1991 : première voie dans le 9

En 1991, après un long entraînement spécifique, Wolfgang Güllich fait l’ascension d’Action directe et évalue sa cotation à 8c+/9a. Cependant de nombreux répétiteurs finiront par lui attribuer une cotation de 9a, en faisant ainsi la première voie dans le 9e degré, qui est actuellement le plus haut degré de difficulté en escalade.

Wolfgang Güllich perdra la vie en 1992 dans un accident de la route.

1992 – 2000 : l’explosion du libre

Durant les années 1990, l’augmentation rapide de la cotation se calme, et le monde de l’escalade voit surtout de nombreux grimpeurs répéter les différentes voies ouvertes les années précédentes.

Fred Rouhling inaugure le premier 9a de France avec Hugh aux Eaux-Claires en 1993. En 1995, il proposera Akira à 9b. Cette ascension a toujours été remise en question par le milieu de l’escalade, principalement à cause du manque de preuves et cela même si personne n’a été en mesure de la répéter.

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Alexander Hüber fait bouger les lignes de la difficulté dans les années 90

En 1996, Alexander Huber marque un échelon supplémentaire en réalisant la première ascension d’Open Air en Autriche. Initialement cotée 9a à l’époque, la cotation de 9a+ a été confirmée en 2008 par Adam Ondra.

Parallèlement à cette augmentation accélérée de la cotation et à l’ouverture de quantité de nouvelles voies d’escalade à tous les niveaux, une nouvelle discipline commence à se développer : le bloc.

Les sites de Fontainebleau, Hueco Tanks ou encore Cresciano, deviennent rapidement les endroits incontournables de cette pratique et voient un grand nombre d’ouverture de blocs cotés entre 7b et 8a. Mais c’est surtout vers le petit site d’escalade situé à Branson en Suisse que le monde se tourne. Une première fois en 1992, lorsque Fred Nicole réalise La danse des Balrogs, le premier bloc coté 8b au monde, puis une seconde fois en 1996, où il réussit Radja, le premier 8b+.

Les années 1990 sont aussi marquées par l’arrivée de femmes dans le haut niveau de l’escalade. La Française Isabelle Patissier fait de nombreuses ascensions à haut niveau, notamment dans les gorges du Verdon et domine les compétitions avec l’Américaine Robyn Erbesfield.

C’est surtout Lynn Hill qui marquera l’escalade en 1993, en réussissant la première ascension en escalade libre de The Nose sur la paroi de El Capitan au Yosemite. Cet exploit est suivi cinq ans plus tard par la première ascension féminine d’une voie cotée 8c, Onky Tonky, réalisée par Josune Bereziartu.

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Lynn Hill enchaîne le Nose en libre en 1993 : un des plus gros exploits de toute l’histoire de l’escalade

En novembre 2000, la difficulté en bloc augmente une nouvelle fois avec l’ascension par Fred Nicole de Dreamtime à Cresciano en Suisse. Il évalue la cotation de ce bloc à 8c, ce qui déclenche rapidement une polémique, notamment sur le nombre de mouvements que requiert ce bloc.

Années 2000  : la nouvelle génération

En 2001, c’est un jeune grimpeur américain qui fait parler de lui en élevant à nouveau le niveau de difficulté. En 2001, la voie Open Air d’Alexander Hüber était encore cotée 9a. Alors âgé de seulement 20 ans, Chris Sharma réussi la première ascension de Realization sur les falaises de Céüse en France, une voie cotée 9a+ qui avait été équipée et nommée Biographie en 1989 par Jean-Christophe Lafaille. Dans la référence des cotations américaines, Biographie est à l’époque un palier important car c’est le premier 5.15 au monde libéré par un grimpeur.

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Chris Sharma : le grimpeur américain emblématique des années 2000 réalise le premier 9a+ et de nombreuses voies en 9

En 2002, Josune Bereziartu franchit le 9a de Bain de sang à Saint-Loup en Suisse.

En 2003, la ligne Chilam Balam est proposée en 9b par Bernabé Fernandez mais sa réalisation reste controversée, elle sera répétée par Adam Ondra en 2011 et sa cotation confirmée. La même année Ramón Julián Puigblanque réalise l’enchaînement de la Rambla estimée à 9a+.

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Josune Bereziartu enchaîne le 9a/9a+ de Bimbaluna en 2005

En 2005, Josune Bereziartu franchit le 9a/9a+ de Bimbaluna toujours à Saint-Loup en Suisse. Le haut niveau féminin talonne vraiment le haut niveau masculin.

Les années 2000 sont marquées par les nombreuses premières ascensions et répétitions à très haut niveau par une génération de jeunes grimpeurs ayant commencé l’escalade dès leur plus jeune âge. Certains se démarquant plus en bloc comme Paul Robinson ou Daniel Woods, d’autres en voies comme Chris Sharma et notamment Adam Ondra, qui est le plus jeune grimpeur au monde à avoir atteint le neuvième degré à l’âge de 13 ans.

En France, Fred Rouhling inaugure Salamandre 9a+ en 2007 et Empreintes 9a+ en 2009 dans les falaises du Faucigny en Haute Savoie. En 2010, Gérôme Pouvreau inaugure la voie Aubade directe sur une falaise du socle de la montagne Sainte-Victoire. La ligne est répétée et confirmée par Enzo Oddo avec 9a+.

À partir de 2008, de nouveaux niveaux de cotations sont atteints, notamment avec Chris Sharma et Adam Ondra qui ouvrent plusieurs voies cotées 9b puis 9b+ (Change, La Dura Dura).

Les femmes réalisent aussi des ascensions à très haut niveau, et après Josiane Bereziartu, qui est longtemps restée la seule femme à réussir l’ascension d’une voie dans le neuvième degré, Sasha DiGiulian, Charlotte Durif et Muriel Sarkany atteignent aussi ce niveau.

En bloc, c’est la jeune grimpeuse Ashima Shiraishi qui dès 2012, à l’âge de 11 ans, fait parler d’elle en réussissant l’ascension de Crown of Aragorn, un bloc de Hueco Tanks coté 8b/V13, difficulté alors atteinte par seulement quelques femmes.

2016-2019 : des performances hors du commun

Le 9a bloc est atteint en 2016 par le finlandais Nalle Hukkataival avec Burden of Dreams un bloc situé en Finlande. La même année, Ashima Shiraishi enchaîne le premier 8c bloc féminin Horizon. Katrin Lehmann lui emboîtera le bas en 2018 avec Kryptos 8c en Autriche.

En 2017, la jeune américaine Margo Hayes réussit 2 voies en 9a+ :  la Rambla à Suirana puis Realization à Céüse. Toujours en 2017, l’autrichienne Angela Eiter réussit le premier 9b féminin avec La Planta de Shiva à Villanueva del Rosario en Espagne.

En 2018, Adam Ondra atteint la cotation de 9c en enchainant Silence dans la grotte de Flatanger en Norvège. C’est la voie la plus dure enchaînée à ce jour.

En 2019, le français Charles Albert propose également la cotation 9a bloc à Fontainebleau avec No Kapote only un bloc qu’il réalise pieds nus !

Et puis comment ne pas parler du grimpeur américain Alex Honnold et de son ascension en solo intégral de la voie Salathe au Yosemite en 2018 qui a fait l’objet d’un documentaire free solo sortira en France en 2019.

Dans toutes ces performances, les françaises et les français ne sont pas en reste avec de très belles performances de Seb Bouin jusquà 9b/+ en 2019.

En 2020, cinq grimpeurs ont passé le cap du 9b+ : Jakob Schubert, Alex Megos, Stefano Ghisolfi, Adam Ondra et Chris Sharma. Parmi eux, 4 sont des compétiteurs actifs ! Difficile de penser que SAE et falaise sont 2 activités différentes ! Reste maintenant à confirmer la cotation de 9c.

L’entrée de l’escalade devait avoir lieu en 2020 aux jeux olympiques qui ont été repoussés à 2021 suite à l’épidémie de covid-19. Suite de la saga en 2021.

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Adam Ondra en 2018 dans la voie Silence à Flatanger en Norvège proposée à 9c

Sources : essentiellement http://centrefederaldedocumentation.ffcam.fr/escalade.html et Wikipédia