L’encordement en escalade est la première chose à faire avant de grimper sur un mur ou une falaise. Le nœud que confectionne le grimpeur doit être réalisé de telle manière qu’il supporte des chocs lors d’une chute. Deux nœuds sont couramment utilisés pour l’encordement : le nœud de huit et le nœud de chaise.
Les nœuds sont obligatoirement réalisés directement sur le pontet du baudrier.
Le nœud de huit (figure eight node)
Ce noeud est le plus classique et le plus répandu en escalade. Il est à conseillé pour plusieurs raisons et sera enseigné aux grimpeurs débutants.
Avantages
- sa rupture est mesurée à 2150 daN (données DPMC)
- Il ne se déserre pas facilement lors de l’escalade
- Sa confection est vérifiable facilement
Inconvénients
- après une ou plusieurs chutes, il peut être difficile à déserrer.
Le guide complet des nœuds par le Groupe d’Etudes Techniques du DPMC (lien).
Le nœud de chaise (bowline)
C’est l’autre nœud classique d’encordement. A la différence du nœud de huit, celui-ci doit être confectionné par des personnes le maîtrisant bien. Il doit être OBLIGATOIREMENT associé à un nœud d’arrêt. Des risques de déserrement du nœud en escalade existent.
Avantages
- sa rupture est mesurée à 2000 daN (données DPMC)
- après une ou plusieurs chutes, il est facile à déserrer
Inconvénients
- Sa confection est compliquée
- Il peut se déserrer facilement lors de l’escalade