Fréquentation estivale et impacts sur l’environnement
La période estivale est synonyme de fréquentation des canyons par les randonneurs, baigneurs, les groupes encadrés en canyoning et par les pratiquants individuels.
Photo de couverture : mousse piétinée en bordure de canyon.
Voici quelques exemples de dégâts causés par la fréquentation des rivières par les humains et les animaux domestiques :
- piétinement de la végétation en bordure de rivière
- destruction des talus en bordure de rivière
- piétinement des zones de sables et graviers hébergeant de nombreux invertébrés
- piétinement des larves de salamandres tachetées dans les piscines naturelles et les vasques d’eau
- piétinement du fond des gravières hébergeant les œufs des poissons au début du printemps
- destruction du tuff calcaire par les passages répétés
Même si certaines séquelles des passages disparaitront pendant l’hiver, ce n’est jamais agréable de découvrir ces traces de l’homme dans les canyons. N’oublions pas de préserver le milieu naturel de la rivière et ses abords. Les mauvaises langues diront « qu’une crue est plus dévastatrice que le passage répété des pratiquants de canyoning » mais une crue est un événement naturel inévitable, pas la fréquentation humaine.
Si les traces du passage de l’homme sont parfois visibles, n’oublions pas que le passage dans les canyons peut être source de pollutions chimiques invisibles : par exemple la crème solaire est à proscrire pour la baignade en rivière l’été, d’autant plus dans des cours d’eau avec un débit réduit. De même, les combinaisons de canyoning doivent être lavées avec des produits écologiques qui n’ont pas d’impact sur l’environnement. Les chaussures doivent être propres et ne pas avoir été en contact avec des produits chimiques (peinture, solvants, imperméabilisants, etc). La protection des écosystèmes en dépend !